L’APPEL (Le grandes manoeuvres)
Il faut terminer ce volet exercice ou manoeuvre pour que le lecteur se rende bien compte que cette armée stationnée en Allemagne avait des missions trés importante et qu’elle s’entraînait à craindre le pire.
Le mur de Berlin n’est pas encore tombé et les différents scénarios sont joués sur le terrain même de la future action décisive….C’est dans cette optique que les états majors s’entraînaient.
Une manoeuvre de corps d’armée ce sont trois divisions sur le terrain. Le centre opérationnel du corps d’armée s’installe dans une infrastructure déjà en place. Garage ou gymnase immense. Il en faut de la place avec tous ces câbles à tirer par les transmetteurs et les tables et chaises à installer, les liaisons téléphoniques RITA (réseau intégré des transmissions). Le RITA c’est déjà, à l ‘époque, le téléphone du futur. Il est sécurisé car chiffré et il fonctionne par satellite. Chaque cellule en possède un poste, sorte de gros portable vert armée et fonctionnant avec des touches sécurisée et un code secret (pin). Votre téléphone portable d’aujourd’hui, Fred l’avait déjà en 1988 !!!
L’exercice commence par un emplacement à Achern, dans un régiment de train. La vie du CO est simple, il fonctionne nuit et jour. Les hommes travaillent en bordées. Les cadres qui ne sont pas au travail mangent et dorment et vont remplacer leurs homologue ensuite. Il y a deux équipes qui se relaient jour et nuit. Au bout de deux jour, le CO bascule, il doit suivre l’évolution géographique du conflit. Chacun désinscrit son poste RITA ou PTA (postes de téléphone intégré), c’est à dire qu’il efface le code secret et se reinscrit sous un nouveau code de bascule. A l’arrivée au nouveau CO, e cadre se réinscrit sous son ancien code.
Ce que je vous explique est assez fastidieux mais je voulais avec Fred vous monter le travail d’un cadre en manoeuvre. Enfin la Co basculera encore deux fois dans la semaine pour se retrouver en fin de parcours à Fribourg.
Ces exercices durent une semaine pendant laquelle les épouses sont seules chez eux dans des logement loués par l’armée. Fred habitait dans une cité nommée Thiérache et logeait dans le l’immeuble Craonne. En tant que la plus ancien dans le grade le plus élevé, il avait été désigné « hef de bloc ». Il devait donc faire respecter l’ordre dans son immeuble.
Nous verrons demain comment Fred s’est remis à etre un grand sportif.