NOUVELLES d’hier, d’aujourd’hui, de demain

A se lire, on finit par se connaitre………….

Archive pour la catégorie 'vocation'

L’APPEL (Classes au 20° RT)

Posté : 29 juin, 2008 @ 6:21 dans vocation | 2 commentaires »

Fred va devenir une bête curieuse dans ce régiment. Le 20° RT est le régiment de soutien du corps d’armée. Les hommes qui le servent sont des professionnels de la logistique. Tout ce qui est transport ou transmissions ce sont eux qui assurent lors des exercices de PC.

Dans le cadre de sa nouvelle mission, Fred va être surveillé avec intéret. C’est la première fois qu’un cadre d’un état major se porte volontaire pour une telle mission. Fred, lui, sait pourquoi, les autres ne le savent pas et s’étonnent de le voir là. En général, un cadre travaillant dans un état major semble inaccessible aux autres, Fred n’oublie pas de où il vient et se fond dans le système en place dans ce régiment.

Dès la première réunion des chefs de section, il donne le ton. Son emploi du temps qui a été préparé par des autres ne le satisfait pas, il obtient du capitaine l’autorisation de changer la progression. Il demande à ce que ses hommes, sous sa direction(il signale qu’il est moniteur commando) soient initiés au parcours du combattant. Cela ne se fait plus dans le régiment depuis longtemps et Fred dit doucement, ce n’est pas une raison, on peut le refaire….Accordé.

Les cadres de contact de sa section n’adhèrent pas tellement à son projet. Le nouveau chef de section bousculent leurs petites habitudes, il freinent son action. Fred décide de faire une sortie terrain avec bivouac (nous sommes en hiver) pour initier les soldats aux technique des déplacement en sûreté.

Les ordres sont donnés et le lendemain, il partent avec armes et bagages pour une marche de 25 kilomètres. Arrivés dans le premier bois, Fred donne des ordres pour que les éclaireurs entament leur mission. Tout se passe bien jusqu’à l’arrivée sur la zone de bivouac. L’ambiance est chaleureuse, un feu de bois brûlent et les soldats discutent autour avant d’aller se cacher dans leur duvet pour la nuit.

Le lendemain, Fred va se laver et se raser avec sa gourde d’eau. Ensuite, il se boit un café et demande au sergent de rassembler les hommes. Il s’aperçoit que ses cadres, sergent et caporaux ne se sont pas lavés, ils ont la barbe de la veille. Il leur en fait la remarque mais n’obtient qu’un haussement d’épaule. DFred ses dit qu’il réglera ça au retour au quartier.

C’est ce moment que choisi le colonel commandant le régiment pour arriver. Il vient voir ses hommes commandés par un adjudant chef de l’état major. Fred lui présente les honneurs avec les trente hommes présents. Le chef de corps prend à part le sergent et ses collègues, il les sermonne fermement pour leur barbe. Il s’en ouvre à Fred qui lui répond l’avoir deja fait remarqué et que cela n’avait pas eu d’effet. Le chef de corps félicite Fred pour sa tenue et la tenue des jeunes recrues.

Au retour, le sergent sera puni par le capitaine qui a été prévenu par le colonel. Les classes se termineront par une grande prise d’armes au cours de laquelle Fred défilera en tête de sa section. Pour lui, ce fut un grand honneur.

L’APPEL (Retour aux sources)

Posté : 28 juin, 2008 @ 5:00 dans vocation | 2 commentaires »

Fred est curieux de nature. Il va même voir le courrier officiel qui n’est pas destiné à sa section et il se fait donc une idée du travail des autres sections. Cette curiosité est autorisée car il faut toujours s’intéresser à la vie de la communauté du bureau De plus ce courrier est archivé en bonne place pour y être lu.

Un jour, il tombe sur un message curieux pour un état major. La teneur du message explique que le 20° régiment de Train qui se trouve dans le même quartier que l’état major demande au chef d’état major du corps d’armée un cadre du grade d’adjudant chef pour être chef de section à l’instruction car ce régiment manque de personnel pour encadrer ses jeunes recrues. Les recrues formées sont de toutes façon affectée à l’état major pour y travailler comme secrétaires.

C’est qu’il fallait à Fred pour se remettre en question. C’est le travail qu’il faisait à Belfort avec en plus, la responsabilité de chef de section. Il prend le message et va voir son chef de section. Le colonel n’est pas contre l’idée, même si il va devoir se passer de Fred pendant un mois. Il faut demander au chef de bureau qui comme ancien légionnaire se félicite d’avoir un cadre de son bureau volontaire.

La semaine suivante, Fred prend possession de son bureau de chef de section à l’instruction, il réunit ses cadres, leur donne sa manière de travailler et il fait rassembler le peloton de jeunes recrues pour leur parler. Le premier contact doit être rude et directif. Les jeunes doivent savoir qu’ils ne doivent pas s’écarter du droit chemin. Souvenez vous de la « Prise en main »

Les classes vont commencer et Fred va souffrir pendant un mois mais pour la bonne cause, il commence à préparer son nouveau concours des majors dans la douleur. Souvenez vous de Rocky!!! Ce sera le même combat, enfin lui, voit ça comme ça!!!

 

L’APPEL (Remise en question)

Posté : 27 juin, 2008 @ 5:05 dans vocation | 3 commentaires »

L’échec n’est pas cuisant mais reste en travers de la gorge du soldat. Il avait été le héros de son bureau avec son admissibilité, le revoilà redescendu à son niveau.? Heureusement qu’il ne s’est jamais vanté ou pris pour le roi!!!

Les choses rentrent donc dans l’ordre et le travail doit continuer. L’effervescence liée à son départ à l’oral est retombée d’un seul coup.

C’est dans l’adversité que l’on se grandit, ce sont les défaites qui amènent les victoires de demain et ce sont les échecs qui vous font progresser. Ces phrases, il les connaît par coeur et il s’en nourrit. Il lui faut tirer les enseignements de cet échec et il lui faut revenir à des fondamentaux purement militaires. Les six années qu’il a passé au centre mobilisateur lui ont fait perdre du temps dans sa culture militaire. Il n’était pas prêt à affronter ces épreuves d’oral. Il prend donc la décision de se remettre au militaire pur. Il lui faut réapprendre le processus des missions globales et la formation militaire générale. Deux chances vont se présenter à lui.

A l’état major, les adjudant chef ne montent pas de permanences comme dans les régiments. Leur rôle est de conduire pendant une semaine une section d’alerte pour la défense opérationnelle du site. Le tour de Fred arrive à point nommé. Il prend donc en compte une section de combat(30 Hommes) avec armement, munitions, transmissions et véhicules. Pendant une semaine ils vont vivre ensemble dans des locaux utilisés spécialement à cet usage. Cela va être pour Fred une expérience exceptionnelle.

Il va commander et reprendre cette fougue militaire qui faisait sa force à ses débuts. Il organise sa section en trois groupes comme des commandos. Un groupe d’alerte, un groupe en mission de surveillance et un groupe en repos. Toutes les quatre heures les groupes tournent et prennent la place d’un autre. La nuit il va, avec un groupe, faire des rondes dans la cités cadres pour surveiller les véhicules civils. Cette initiative lui vaudra les félicitations du général  qui dira que au moins la section de Défense sert à queque chose.

A la fin de la semaine, il s’est bien éclaté et en redemande mais comme ça fait sept nuits qu’il n’a pas revu sa femme, il est content de la retrouver.

Une autre occasion de se remettre en question va lui être proposée…

L’APPEL (AUCH)

Posté : 26 juin, 2008 @ 5:13 dans vocation | 2 commentaires »

C’est la panique. Nous sommes le 21 Novembre, le concours oral a lieu à Auch à partie du 5 décembre!!!

Il reste, en gros, quinze jours pour se préparer. Et préparer quoi? Fred ne connaît pas les modalités de l’examen oral. Il connaît les épreuves sportives et il s’y est déjà préparé. Mais il ne connaît pas les épreuves intelectuelles. Il va donc au bureau instruction pour voir les différentes notes de service traitant du concours. Il n’y était jamais allé, pensant qu’il ne réussirait pas du premier coup. L’épreuve consiste en un entretien à bâton rompu avec le directeur de l’école du commissariat, d’une épreuve orale de une heure sur des questions purement militaires et une autre de une heure également sur la qualification et l’emploi du candidat.

Auch, chef lieu du Gers est une trés jolie petite ville.   il y est accueilli, à la gare par le président des sous officiers de l’école. Ce major le retiendra à sa table le midi. On remet à chaque candidat une brochure d’accueil avec à l’intérieur, l’historique de l’école. Fred met ça dans son armoire et passe son temps de libre à lire ses révisions.

Les épreuves sportives se passent trés mal. Dès le départ, pas chaud, Fred se fait un léger claquage qui va l’empêche de finir le test de cooper. Il aura zéro à cette épreuve. Il va lui falloir rattraper ce zéro dans les épreuves orales du lendemain.

Dans la salle d’oral, il tire une question… »l’ordinaire » il a travaillé,une partie de sa carrière dans un ordinairene grande Il a une demie heure pour se préparer. Faire n’est pas exposer, entre l’avoir fait et l’expliquer à un jury il y a une grosse différence. Il va louper toutes ses épreuves, incapable de restituer ses connaissances. Le stress, ses mains moites vont lui faire un mal énorme. Lui qu’on disait insensible dans on emploi a craqué. Et même à l’entretien avec le directeur de l’école, il n’était pas lui même. Ce dernier lui a quand même mis un 14/20 Coefficient 20 ce qui n’a pas suffit à le faire admettre au concours des majors. C’est triste d’arriver là et de rater. Le mot de la fin du colonel directeur :

« vous êtes jeune, vous reviendrez l’an prochain »

Fred espérait bien revenir, il se devait une revanche!!

L’APPEL (Le mur)

Posté : 25 juin, 2008 @ 5:34 dans vocation | 3 commentaires »

L’attente des résultats du concours ne perturbe pas les travaux de Fred. Son travail compte toujours autant. Il est même un peu le choucou des filles du bureau. A la piscine on recherche sa présence et sa gentille secrétaire joue de la voix pour affirmer que l’adjudant chef est le sien. Au Caracalla les saunas sont gratuits mais il faut s’y mettre nu. Les filles essaient d’y entrainer Fred qui refuse de se montrer en tenue d’Adam alors que certaines vont se mettre en tenue d’Eve pour le faire se décider. Il tient bon. Même la capitaine y va.

Un jour Fred a une révélation qui va vous faire sourire et même rire. Pour la première fois de sa vie, il voit un ordinateur!!! Il a toujours travaillé à la main. Mais cet ordinateur ne lui est pas destiné, c’est la jeune secrétaire blonde qui a appris à s’en servir qui va travailler avec.

Les jours s’égrènent calmement. Le travail dans un état major est un long fleuve tranquille. Le 8 novembre 1989, Fred voit à la télévision, le soir, les manifestations et la chute du mur de Berlin. C’est irréel, il ne réalise pas que l’est s’ouvre à l’ouest et que la guerre froide est en train de se terminer.

Le lendemain matin, au bureau chacun comment les images de la veille. Mais sans plus, les chefs eux, ne font pas de commentaires. Le soir à 16 heures, tous les cadres de l’état majors sont convoqués par le CCFFA(commandant en chef des forces françaises en Allemagne). Chacun se demande ce qu’il se passe. Quand Fred et ses collègues entrent dans la grande salle de réception de « la Passerelle »(PC du général), il voit des dizaines de bouteilles de champagne alignées sur des tables. Les cadres convoqués sont plus de 200. Le général prend la parole :

_ Messieurs, nous avons gagné la guerre. Ce pour quoi nous étions là depuis des années vient d’arriver, le mur est tombé. Nous allons boire à notre santé car c’est notre présence qui a fait tomber ce mur…A la votre!  et de lever son verre.

Ils ont fait la fête sobrement.

Quinze jours plus tard, les résultats du concours sont tombés. Fred est admissible et doit se préparer à l’oral qui a lieu mi décembre à Auch dans le Gers.

L’APPEL ( la préparation au concours)2

Posté : 24 juin, 2008 @ 5:11 dans vocation | 3 commentaires »

Le concours ayant lieu dans un an, Fred a le temps de se préparer. Il va le faire tranquillement sans se mettre la pression et se dit que le premier coup ce sera pour voir.

Chaque chose  en son temps. Préparer l’écrit et pour l’oral, il verra ensuite il sera toujours temps d’y penser.

Les jours passent, Fred est félicité en permanence et pour son travail et pour ses progrès en sport. Quand on est sportif dans l’âme et qu’on vous donne les moyens de faire un sport vous ne pouvez que progresser. Dans les footing, en courant, il révise intérieurement les sujets qu’il a abordé la veille. Il n’est lus jamais le dernier lors de ces footings, bien au contraire il court avec les meilleurs et cette stratégie va le faire progresser encore plus, car à l’oral du concours il y a une épreuve sportive redoutée, c’est le test de cooper. Il consiste à courir sur une piste d’athlétisme pendant 12 minutes et effectuer la plus grande distance possible et après on applique un barème pour donner une note. Il y pense à chacune de ses sorties sport. Il va courir également le long du Rhin sur la piste de halage sur laquelle chaque cent mètres est balisé. Cette technique lui donne des ailes. Il fait également des fractionnés et enfin il pense que cette méthode va lui servir. Le sport aère l’esprit, il a donc des facultés supplémentaires pour retenir ce qu’il apprend.

Le premier mercredi de Septembre 1989, Fred est dans une salle d’examen à BADEN, le bâtiment  près de son bureau. Il est donc en confiance. Il reçoit sa feuille pour le questionnaire à réponses multiples et y répond calmement. Il trouve le questionnaire assez difficile et se dit que c’est un concours et ce doit être difficile pour les autres également. Toute la France concours le même jour. C’est ensuite la rédaction, le sujet est assez plaisant sur l’éducation et l’instruction. Arrivé à la fin il ne reste plus qu’à croiser les doigts. Les résultats d’admissibilité seront connus fin novembre. Honnêtement, Fred n’y croit pas.

 

L’APPEL ( la préparation au concours)

Posté : 23 juin, 2008 @ 5:47 dans vocation | 4 commentaires »

Fred s’est inscrit au concours des majors. Tous les adjudants chef de l’armée peuvent concourir. Il y a donc beaucoup de candidats mais peu d’élus. Dans l’arme de Fred, il doit y avoir 700 candidats pour 15 places de majors. Ces places étant budgétaires, un retraité est remplacé par un adjudant chef ayant réussi le concours. Le grade de majors donne droit à une solde équivalente à celle d’un capitaine au premier échelon. C’est donc une motivation supplémentaire pur certains. Mais la motivation vient du fait que les emplois proposés aux majors sont des postes tenus en général par des officiers subalternes.

Ce concours se compose en deux partie. Des épreuves écrites d’admissibilité et des épreuves orales passées dans les écoles d’armes. L’épreuve e d’admissibilité est partagée en deux parties. Un test de questions à réponses multiples redoutable. Toutes les disciplines sont représentée du technique comme les moteurs à l’administration en passant par les questions militaires du type » quelle est la profondeur de le fosse du parcours du combattant » et autres question sur la portée des armes. Bref beaucoup de révisions en perspective. De plus ce questionnaire et à points positifs et points négatifs. Vous avez une bonne réponse + 1 point, vous avez une mauvaise réponse, – 0,5 point. On peut vite se retrouver avec une note négative!!!

La deuxième épreuve est une dissertation sur un sujet militaire comme »l’action délivre de la peur » commentez cette affirmation  de Saint Exupéry. Il faut donc se remettre à niveau en réflexion et méditation.

Fred, s’inscrit à des cours par correspondance en vue de ce concours. Les cours ne préparent qu’à la dissertation. Il décide de travailler seul, dans son bureau quand un creux le permet. Il n’embête pas son épouse avec ses cours. Elle est déjà enfermée dans un F2 et n’a pas de permis. Elle se promène dans la cité militaire et y fait des amies femmes de militaires également. Elles se reçoivent parfois au café. L’ambiance des français à l’étranger est trés chaleureuse.

L’appel pause du dimanche 22 juin

Posté : 22 juin, 2008 @ 6:49 dans vocation | Pas de commentaires »

je fais une pause dans cette histoire.

Fred et moi devons nous recaler sur son histoire pour bien nous remémorer les différents événements qui vont suivre.

Nous sommes donc au début de l’année 1989. L’année des 40 ans pour Fred. Souvenez vous de ce petit homme tout droit sorti de sa campagne, perdu dans les rue de Verdun le 30 octobre 1967. Il en a vécu des événements durant toutes ces années. Il est adjudant chef, grade qu’il n’aurait jamais espéré atteindre un jour. Il va tenter le concours des majors. Il a le droit à trois cartouches et c’est tellement difficile qu’il le tente pour dire qu’il n’aura rien à se reprocher ou à regretter.

Le mur de Berlin n’est pas encore tombé et c’est dans cette année 1989 que cette fameuse barrière de la liberté va s’ouvrir et l’Est s’ouvrir au monde.

Suivez Fred, il a quarante ans et sa carrière est plus près de la fin que du début. Mais c’est dans une fin de carrière que les postes les plus importants vous sont confiés et c’est votre expérience que l’on vient chercher chez vous.

« Amis il faut faire une pause. »

L’APPEL ( Montée en puissance)

Posté : 21 juin, 2008 @ 5:44 dans vocation | 2 commentaires »

Fred se trouve trés bien dans ce nouvel environnement. Tout va bien sur le plan personnel et ses compétences sont appréciées par ses chefs.

La vie d’un militaire aux FFA est simplifiée. La solde est supérieure à celle de France, tous les achats, même l’essence, sont détaxés. Quand vous achetez une voiture hors taxe, vous voyez la différence. Ils sont logés par l’armée et ne règle qu’un petite quote part pour le chauffage. Donc pas de loyer à payer, les moindres courses, camembert, boissons ou viandes, hors taxe faites un calcul et vous verrez que c’est une belle vie. Il y a cependant l’éloignement mais à force, les militaires s’habituent.

Un jour, alors qu’il se rendait au marchand de journaux, Fred voit un homme, lieutenant colonel qui lui semble connaître. Il s’approche de l’homme et quelle surprise!!! c’est son lieutenant de Lure(souvenez vous du cor de chasse dans les bois et la neige et l’accident au retour au pont de l’oignon) Le colonel reconnaît Fred et semble trés heureux de le retrouver. Les deux hommes  promettent de se revoir. Ils se reverront dans leur emplois respectifs.

Un autre jour, alors que Fred était en train d’aider sa secrétaire sur le budget général, la rédactrice de la 2° Section l’appelle et lui demande s’il veut s’inscrire au concours des majors. Il vient de passer adjudant chef, il réponds à travers le couloir « laissez moi jouir de mes galons tout neufs ». Mais le soir l’idée germe dans son esprit. Le lendemain il va s’inscrire au concours qui aura lieu, pour l’écrit, au mois de Septembre de l’année qui suit. Nous sommes en Octobre 1988, il a un an pour se préparer.

Son travail le passionne. Il est nommé rapporteur de la commission économies d’énergies des FFA. A ce titre il assiste à touts les réunion et fait une synthèse qui semble chaque fois trés appréciée. Il a aussi un gros travail de fiche à rédiger. Comparer le budget des FFA prévisionnel avec le budget voté par les députés. Il a donc deux gros fascicules à l’italienne à éplucher titre par titre, chapitre par chapitre et dépenses par dépenses. Un travail fastidieux qui doit être rendu au général des forces trançaises en Allemagne rapidement. Il aura encore les félicitations pour ce travail.

 

L’APPEL (le sport du bureau)

Posté : 20 juin, 2008 @ 5:28 dans vocation | 4 commentaires »

Fred a 39 ans et ce n’est pas au CM qu’il s’est beaucoup entraîné au cross.

L’habitude du bureau finances budget (BFB) c’est trois séances de sport par semaine. Lundi, mercredi et vendredi. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, on courre, on nage ou on fait du ski de fond. D’ailleurs Fred a perçu une paire de ski en arrivant.

Le premier lundi, le colonel prend Fred à part et lui dit « vous allez me suivre, on va prendre un petit rythme pour commencer » Les voila parti doucement…Les autres, filles et garçons sont déjà devant courant comme des lapins. Petit à petit, le colonel change d’allure et Fred est bien vite lâché et perdu dans un bois de pins. Il ne connaît pas le parcours et va tout droit…Si c’est un bizutage, se dit il, ce n’est vraiment pas gentil. Au bout de la piste, il est attendu par l’ensemble du bureau. Chacun y va de son conseil. Un adjoint administratif féminin de 54 ans l’a même battu à plate couture. Il est vraiment mal parti….Le colonel lui conseille de changer de chaussures de sport. Les chaussures ne sont pas chers aux économats ou les militaires achètent tout détaxé. Le mercredi, c’est piscine ou Caracalla Therme. Ce sont des bains créés par les romains pour que les légionnaires viennent faire des cures. Fred et les personnes du bureau y passent une matinée par mois. Les piscines allemandes à l’époque, ont déjà des bain bouillonnants et des bassins avec des vagues comme à la mer, c’était super et l’ambiance au travail s’en ressentait. 

Parfois, le footing se courrait autour d’un chateau appelé « La favorite » ce chateau superbe a servi de décors aux film de Sisi impératrice et ce fut un bonheur pour Fred de courir autour de ce monument, dans le parc.

A la fin de son séjour en Allemagne, Fred était redevenu trés bon en sport(avec un entraînement pareil) et il fut même nommé par le nouveau chef de bureau, officier des sports de BFB.

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