« Au nom de la loi »
Pas de turbulences dans le ciel, mon tapis volant est toujours a dessus des souvenirs de Francis…je vois sa maison très en longueur et toute la petite famille qui joue dans une minuscule cour…les petits n’ont certainement pas encore le droit de sortir dans la grande cour car parfois de gros camions y entrent…
C’est vrai, la grande cour était réglementée…pas comme à Villers-Cotterêts, mais moi, fort de mes douze ans, je passais souvent outre pour aller dans des zones interdites que j’explorais. Je racontais ensuite mes découvertes merveilleuses à ma soeur et à mes petits frères.
Comme tout garçon de mon âge, j’avais des héros. Ils venaient des bandes dessinées et de la télévision. Qu’ils étaient fort les Kit Carson, Bleck le roc et même Tintin. Mais mon préféré restait Zorro, « un cavalier qui surgit de la nuit ». Mais quand le générique de fin lançait « zorro…zorro…zorro… » c’était également pour moi la fin de la télé de l’après midi. Commençait alors la terrible épreuve de récitation des leçons à ma mère et les remarques sur mes devoirs…Mon dieu que je détestais ces moments!!! Zorro ne m’a jamais aidé et pourtant…qu’il était fort!!!
Mes frères avaient, eux aussi, leur héros. C’était moi, Francis, qui ressemblait à Steeve Mc Queen, Joss Randall dans « Au nom de la loi » Ils en parlent encore parfois en se souvenant de ces années bonheur, quand toute la famille était encore réunie…ils se souviennent également que je jouais avec eux, les gamins, comme je les appelais, au football dans la grande cour…ils étaient sous ma surveillance….