Valérie est chez elle, elle attend son huissier qui doit la conduire au village. Il est en retard mais, au village, ils ne peuvent pas commencer sans elle. Elle a le temps, elle pense à André…quel homme!!! elle l’aime mais doit se forcer à être sereine. Elle s’en efforce et c’est difficile pur la jeune femme…si jeune et si amoureuse.
André est dans la fourgonnette des policiers, devant lui un véhicule d’accompagnement et derrière le véhicule de son avocat. Les voitures montent la pistes à petite allure. Ils croisent un camion de bûcheron qui descend à grande vitesse, ils sont obligés de s’arrêter pour le laisser passer. Cette piste est trés dangereuse et la moindre faute de conduite vous entraîne dans le précipice. Le convoi repart…
Au village, c’est l’attente. Sénada pensait être tranquille mais en tant que témoin de la dispute, elle doit participer à la reconstitution. Elle a reçu la confirmation du tribunal le matin de bonne heure. Elle se remémore cette journée…
Valérie a pris place dans la voiture de fonction conduite par un conducteur du tribunal, elle se trouve derrière, l’huissier est devant à la place du passager. Ils ont une demi heure de retard sur le convoi des policiers et ce n’est pas à la vitesse à laquelle le conducteur roule qu’ils rattraperont leur retard!…Ils croisent un camion de bûcheron qui descend à pleine vitesse au moment ou ils entame la montée…
André voit les premiers toits du village, son coeur se serre, il va revoir sa femme et son fils….Paulo se dirige vers la place du village, Marie le suit, Aïda n’ose sortir de chez elle, Ivic voit passer le convoi devant lui, il aperçoit André à l’intérieur. L’homme lui semble blanc, même livide. Les policiers ont l’air sévères.
Mira sait que le père de son enfant va faire son entrée dans le village, elle va rester chez elle avec Antoine à l’attendre. Antoine regarde par la fenêtre il voit la place du village ou le fourgon de police devrait se garer.
Le convoi entre dans le village, les véhicules se rangent et les occupants descendent pour s’étirer. Les dos font mal, la route est cahoteuse…
Marie à le coeur qui se soulève en voyant André…
