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A se lire, on finit par se connaitre………….

LE CIEL A CHANGE DE COULEUR 2 (André embarrassé)

Classé dans : liberte de pensee,Personnalite de la semaine — 10 août, 2008 @ 6:45

Alain est toujours plongé dans un coma profond. L’évolution est favorable si l’on en croit les médecins. Elodie, pour l’instant prie le ciel en permanence pour que son mari ouvre les yeux. Aura-t-il des séquelles au niveau du cerveau? Les médecins ne se prononcent pas. Le pire est à craindre.

Au village, c’est aussi l’angoisse. Les deux frères manquent. Alain dans le coma et André en prison ou assigné à résidence, c’est la même chose, il est absent. Paulo fait ce qu’il peut mais il n’a pas la culture de la gestion et Mira est tellement déboussolée qu’elle ne lui est d’aucun secours. Marie pourrait aider mais les enfants sont turbulents et pas question de les laisser à Sénada. Cette dernière a été l’assistante du directeur, elle vient chez Paulo proposer ses services

_je peux vous aider, je connais tous les dossiers

_je veux bien mais je dois demander à Mira si elle accepte

_je ne suis pas pressée, j’attendrais votre signe, sachez simplement que je suis prête à venir vous aider en toute sincérité.

Paulo n’a pas osé refuser, mais par honnêteté, il se doit d’aller voir Mira pour lui poser la question. Il ne sait pas ce que la femme d’André dira.

Dans la ville, André se prépare à partir chez la juge pour y dîner. Il doit attendre la nuit, qui tombe trés vite ici, pour ne pas être vu. La juge lui a indiqué un chemin et une porte à l’abri des regards pour sa sécurité. Il descend les escaliers de l’hôtel, sort par un porte dérobée et s’enfile dans une ruelle. Au milieu de la ruelle, il fait tellement noir que André se cogne aux murs…Au fond de la voie, un porte en bois trés épaisse; il frappe quatre fois comme cela lui a été demandé. La porte s’ouvre, à l’intérieur il fait noir. Il referme la porte et la lumière s’allume. Une voix féminine lui de mande d’emprunter des escaliers sur sa gauche. Il monte…la femme l’attend en haut des marches, belle comme le jour, sa blondeur étincelante, habillée d’un paréo de soie rose. André écarquille les yeux. Il est dans un conte des mille et une nuits….

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