Deux hommes ont assisté aux répétitions de Lazlio. Robert et Paul ne sont pas enchantés de voir cet homme entrer dans le cirque. Ils se sont débarrassé de David qui en savait trop et voila que ce lanceur de couteaux à l’allure de cow boy vient dans le cirque et pense dicter sa loi…même au directeur.
Lazlio s’est aperçu de la présence discrète des deux hommes. Il fait mine de ne pas les voir. Il fait un clin d’oeil à Annie, qui veut dire « bien joué ma fille ». Il la prend par la main et ils se dirigent tous les deux vers la zone vie, laissant les hommes terminer le montage du chapiteau. Ils sont suivi du regard pas Robert et Paul. Putch rejoint sa caravane lui aussi.
Annie s’allonge sur la banquette encore toute émue d’avoir vu passer les poignards au raz de ses oreilles. Lazlio est un félin, il regarde la jeune femme, ses yeux lancent des lasers qui transpercent les yeux d’Annie…elle sent toute à lui et l’attend. Il regarde dehors, voit les deux hommes qui discutent pas loin de sa caravane. Il ferme la porte à clef, s’approche de la jeune femme, lui met sa main sur la bouche et lui chuchote à l’oreille des mots trés doux qui la font vibrer….Elle en tremble encore quand Lazlio se couchera sur elle….
Robert se demande ce que cet homme vient faire dans le cirque
_ mais il vient faire son travail de lanceur de couteaux, que veux tu qu’il vienne faire?
_ je ne sais pas, je ne le sens pas du tut et cette fille a un air d’en avoir deux, je n’ai pas confiance. Son homme de main, le grisonnant, il a un autre air encre différent. Et le lanceur de poignards, quand il me regarde j’en ai froid dans le dos…
_ tu t’imagines trop de choses et tu lis trop de romans… ces gens là sont normaux…
les deux hommes s’éloignent en discutant. Putch les suit du regard depuis sa caravane. Le petit Bosco a également un oeil sur eux. Il connaît sa mission et il doit se méfier car le régisseur maintenant, c’est lui, le petit Bosco. Personne ne doit savoir qu’il connaît Lazlio .C’est le seul moyen de se préserver de ces deux fossoyeurs.
Lazlio et Annie se relèvent, elle n’a pas crié son amour, mais ce qu’elle en avait envie. Il la caresse dans le dos et ses mains courent sur tout son corps, il s’attarde sur des endroits si sensibles que la jeune femme en frissonne « oui, encore Julien…3 C’est son nom, Julien qu’elle a envie de crier..elle ne le fera pas, elle se laisse faire en fermant les yeux de bonheur…..
