Lazlio « Le Baron » 1° épisode
La nuit est froide, Lazlio presse le pas. Il se retourne sans cesse, son coeur bat la chamade. Toute sa vie il se sera sauvé, toute sa vie il sera poursuivi. Il doit trouver un moyen de se sortir de ce mauvais pas…
Huit jours plutôt, un homme meurt dans un bar de Marseille criblé de balles. La police en conclut à un règlement de compte entre bandes rivales. Le même soir, Monsieur Henri, le parrain de la ville est retrouvé mort dans les calanques près de Cassis. Un tueur rôde. C’est l’exécuteur, le baron du crime qui sort de sa tanière.
Le lendemain, le commissaire divisionnaire Belin reçoit une lettre anonyme désignant Julien Lazlio comme le tueur, le baron.
Lazlio ne sera pas arrêté. Il n’a rien fait, il a fait des erreurs dans sa jeunesse, mais c’est un honnête homme qui travaille chez un imprimeur. Le jour ou la police est venu le chercher pour l’interroger, il était parti faire des courses. C’est en entrant qu’il a vu un attroupement devant chez lui. Bosco le petit Bosco est venu à sa rencontre pour lui dire que les policiers le cherchaient. Pourquoi s’est il sauvé? Il ne le sais pas, depuis il fuit, se cache et vit de ville en ville, travaillant ici ou là.
Il a des nouvelles de sa mère par Bosco, avec lequel il correspond par téléphone chaque semaine. Ils se donnent des rendez vous ponctuels et parfois se voient. Chacun fait une partie du chemin. Demain, il va voir Bosco à Valence. Maman Lazlio une émigrée hongroise a une bonne retraite, elle aide Julien à survivre par l’intermédiaire de Bosco/
A valence, Bosco est à l’heure. Le deux hommes se serrent la main.
_ ou on mange Julien?
_dans un petit restau que j’ai repéré hier, il y a du monde et tu sais le monde, j’aime! je ne suis jamais si bien en sécurité que dans le monde.
_ Que fais tu en ce moment?
_ j’ai trouvé un job de chauffeur…on parle pas trop de moi à Marseille?
_ on entends rien, mais le Baron n’est pas réapparu depuis que tu es parti!!!
_tu vas pas croire que c’est moi toi aussi!
_ t’inquiète…
_ si on allait manger plutôt que de raconter des salades!
Les deux hommes se dirigent vers le restaurant que Lazlio a repéré. Bosco aime bien Julien. Tous les deux en ont fait des bêtises dans leur jeunesse….Il se souvient encore de la cave à vin qu’ils ont dévalisée et qu’ils ont distribuée aux poivrots du quartier et encore cette voiture qu’ils ont dérobée pour partir en voyage…aux calanques!!! et bien d’autres encore. Julien c’est comme son frère. Ils ont les mêmes goûts, les mêmes idées. Il se dit toujours que seule une femme pourrait les séparer. Pour Lazlio, une femme ne le séparerait pas de Bosco. Ils ont à eux deux plus de vies qu’un monde entier. Cette histoire de Baron n’est pas la première…
Lazlio a commandé une pizza…Comme d’hab!
4 commentaires »
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Et bien , Francis, dès le début c’est captivant .
Merci à toi de nous évader de notre routine quotidienne avec tes romans
Bises
Suzanne
je suis content que ça te plaise
bises
Intéressant des le départ. En plus en lisant un peu chaque jour la suite de l’histoire, j’ai l’impression de me retrouver bien des années
plus tôt quand j’étais une toute petite fille blottie dans les bras de mon papa qui me lisait la suite d’une longue histoire « tout comme mon com d’ailleurs » excuses moi
Bisous a +
Esther
Je suis cntent que cette histoire te fasse cet effet là, j’espère que cette avanture va te plaire
bises