C’est la premier Mai.
Les marchands de journaux sont fermés. Il ne me reste plus qu’à rêvasser, refaire mon monde, m’en inventer un seulement pour moi.
Avant internet, je haïssais le 1° Mai. Ce jour ou tout ferme, ou on ne lit pas de journaux et, ou la télévision nous offre les navets ou chefs d’oeuvres mille fois revus. (merci la redevance).
Aujourd’hui, j’ai l’esprit un peu plus serein. Le premier Mai, c’est la fête des travailleurs, c’est notre fête à tous qui travaillons ou avons travailler pour que notre société soit meilleure, pour que nos enfants soient heureux et nous disent, comme nous disons à nos parents :
« merci pour ce pays que vous m’avez offert, sans guerre, démocratique, libre et ou on peut dire ce que l’on veut sans pour autant se retrouver devant un peloton d’exécution. Ce pays ou je tiens mon avenir dans le creux de ma main avec mon bulletin de vote.
Il y a des pays, dans ce monde, qui n’ont connu que la guerre. Il y a des pays dans ce monde, ou l’enfant ne se pose pas la question, en se levant le matin, de savoir quel sera son devoir de maths ou de géographie comme ici, mais se posera la question de savoir ou il va manger, si il va manger, ou il dormira ce soir ou si il pourra dormir. Il y a des pays ou le simple fait de traverser une pelouse est périlleux, tant il y a de mines autour des habitations.
Mais mon esprit vagabonde, c’est le premier Mai, fête du travail
Bon premier Mai.