Quand vus dites du mal de votre camarade, à longueur de journée, à votre chef, un jour ce dernier se dit que vous avez raison. C’est ce qui va arriver à Fred.
Les cuisines attirent les visiteurs. Toutes les autorités étrangères au camp veulent voit les belles cuisines de Fred. Certains en sont malades de jalousie et ces visites attirent les convoitises.
Un jour, un général annonce sa visite pour 15h00. Fred prévoit de passer la revue de propreté des lieux un quart d’heure avant. A 14H15, le capitaine arrive au bureau de Fred alors que ce dernier est dans sa comptabilité
_ attention chef, il y a un papier qui traîne au quai de débarquement!
_pas de problème, mon capitaine, je passe la revue dans une demi heure
_OK
La visite se passe bien, pas de papier à l’endroit désigné par le capitaine, tout le monde est content.
le lendemain matin , Fred est convoqué par le commandant du centre.
_je vous met 8 jours d’arret pour le papier qui traînait avant la visite du général!
_ mon commandant, pendant il n’y avait as de papier, je refuse cette punition
_ signez là, c’est un ordre
_non!
Fred fait un demi tour réglementaire et repart à l’ordinaire.
En matière de punition, le militaire a des garanties dont « le droit de s’expliquer » il est donc convoqué à nouveau pour s’expliquer devant le colonel commandant le 67° RI qui est l’autorité supérieure au chef de centre. Après des explications et des menaces de mise à la porte, Fred se soumet bien malgrés lui. Il signe son bulletin de punition.
1974 déjà 16 jours d’arrêts et ce n’est pas fini…….