L’APPEL ( 1974)suite 3 campement
Tout se passe bien dans le petit appartement. Carole embellit de jour en jour. C’est la fierté de ses parents. Le couple décide de chercher à acheter une maison. Le nouveau président Giscard D’Estaing vient de promettre une forte revalorisation des soldes des militaires. Un secrétaire d’état est nommé à la Défense pour mener à bien une réforme d’ampleur dans le fonctionnement de la fonction militaire. Il s’agit du général Bigeard
En attendant, Fred vient de recevoir l’ordre d’évacuer les cuisines. Le démontage va commencer et pour confectionner les repas, le service de l’ordinaire disposera de trois roulantes à bois. Les voilà revenus à la première guerre mondiale, quand les cantinières faisaient à manger sur le front aux poilus.
Il faut donc se lever de bonne heure pour faire chauffer les roulantes, l’eau pour le café et celle pour les pommes de terre qui ne cuisent as rapidement dans ces engins. Pour faire des steaks, on lui installe des quatre rampes à gaz. les morceaux de viande cuiront dans d’énormes poêles, tout comme les omelettes. Bien entendu, la qualité des repas s’en ressentent et personne ne pense qu’il campe. Les gens veulent toujours plus. Il est donc de plus en plus critiqué mais paradoxalement, très bien noté car personne ne comprendrait en haut lieu qu’un jeune homme qui nourri 400 personnes si mal noté. Il faudra donc à ses détracteurs, montrer en haut lieu, qu’il n’est pas l’homme qu’il faut à ce poste. Il ‘en a cure et continue son travail. Premier arrivé, dernier parti, il est l’homme orchestre du l’ordinaire. Son équipe est désormais soudé autour de lui et tout le monde avance dans la même direction.
Les travaux dureront trois longs mois mais quant il arrivera dans ses nouvelles cuisines flambant neuves, il se dit que cela valait la peine de souffrir.
4 commentaires »
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Fred a bien agit, le retour vient toujours, d’une façon ou d’une autre.
BIses
Suzanne
ce sont ses pires années
bises
L’avance tranquille de Fred au milieu de toutes ces critiques est
superbe et Empreinte de dignité. Chapeau bas
Bisous
Esther
merci pour lui Esther
bises