L’APPEL ( punition)

Fred est encore tendre. Il aime bien tout le monde et ne se rend pas compte que derrière lui, certains cherchent à lui nuire. Son travail est salué par son lieutenant, nous arrivons début 1974, cela fait six mois qu’il a en charge l’ordinaire et il commence à se faire des ennemis.

A présent, il établit ses propres menus qu’il soumet à l’approbation du lieutenant. Entre les deux hommes, une amitié est en train de naître. Le lieutenant voyant Fred attaqué par derrière et ne pouvant se défendre, prend la défenses de son subordonné. Les attaques viennent de jaloux qui auraient voulu la place de Fred, maintenant que ça fonctionne correctement. Avant, personne ne voulait prendre ce poste à risque pour une carrière. Pour Fred, c’était tout bon ou tout mauvais. La dernière visite de l’intendant et du vétérinaire s’est trés bien passée. Ce qui attise encore plus les jalousies. Ce n’est pas sur son travail qu’il va tomber, c’est sur la permanence.

Il est à présent sergent chef, et il doit monter les services d’officier de permanence, c’est à dire au dessus du sergent de semaine. La nuit, il dort dans la chambre de permanence au PC, il est le chef de corps par intérim et tout ce qui se passe doit être consigné sur un registre de permanence dans l’ordre chronologique. Le matin, les sergents de semaine doivent lui amener les billets d’appel. Il manque ce matin là, le billet de la compagnie de permanents du centre. Il appelle, au téléphone, son camarade sergent de semaine qui lui dit que personne ne manque à l’appel, « tout le monde est présent » affirme le sergent. Fred marque en regard de l’appel des permanents, RAS. Au rapport du matin, il manque un homme. Fred sera puni pour avoir rendu un appel faux. Il aurait pu se décharger sur son camarade sergent qui l’a induit en erreur. Il ne l’a pas fait. Il est donc puni de 8 jours d’arrêts simple. Mauvais pour la carrière…