L’APPEL ( Peur)

Il est rentré de Compiègne assez déprimé. Il n’a pas encore les résultats mais ne se fait aucune illusions, il a échoué. Il ne lui reste plus qu’une seule chance, une seule cartouche. Il prend la décision de ne pas se presser, de bien tenter sa chance quand il sera sur de lui.

C’est le mois de Juin, il fait déjà chaud. Il ne prendra ses nouvelles fonctions qu’en juillet. Il prépare donc le passage de témoin avec son successeur. Il lui faut donner de bonnes consignes et s’engage à venir aider au cas ou. Son travail et sa fille sont toute sa vie.

Une nuit, alors qu’il dort, malgré la lourdeur du climat, il est réveillé par sa femme. Carole tremble, il se lève, va voir, elle fait des spasmes, elle est raide et tremble. Elle est secouée par des convulsions. Il s’habille trés vite et pendant que sa femme trempe la petite fille dans un bain d’eau glacée, il court chez le médecin. Ils n’ont pas le téléphone, il est deux heures du matin, il fonce avec la voiture pour traverser la ville. Arrivé sur place, il sonne des coups et arrive enfin à réveiller le docteur. Ce dernier en robe de chambre lui demande d’amener le petite. Il repart, arrivé chez lui, il est un peu rassuré, Carole a l’air d’aller mieux.

Le docteur la fait entrer en pédiatrie de l’hôpital. C’est dans son lit d’hôpital que Carole apprendra à se tenir debout. Quand elle voyait ses parents arriver, elle pleurait debout dans son lit. Ses parents n’avaient pas le droit de pénétrer dans sa chambre et la voyaient derrière une vitre. Après plusieurs ponctions lombaire, le médecin pédiatre a décidé de laisser sortir Carole. Mais que Fred a eu peur….