Gilles a décidé de passer à l’attaque lui même. Il en veut énormément à Paulo de l’avoir trahi en n’allant pas voir le prêtre. Il est prêt à tout. Avant, il se fait une promesse. Il ne boit plus une goutte d’alcool et se sert un grand verre d’eau. Il lui faut au moins deux jours, selon lui pour se refaire une santé à l’eau et au pommes de terre à l’eau, comme lui disait son pauvre père. A 45 ans, il peut encore servir.
André, est reparti après le repas qu’il a eu avec Alain, sa belle soeur et la journaliste. Il est content, il va voir Elodie demain matin. Il doit ranger ses affaires pour laisser le presbytère libre pour le jeune prêtre que l’évêché a désigné pour le remplacer. En attendant de trouver quelque chose, Alain lui a proposé de venir chez lui. Elodie a déjà préparé la chambre d’amis.
Gilles téléphone a Paulo pour le faire changer d’avis. Il se demande bien ce qu’il s’est passé avec le curé.
_ Paulo, c’est moi, allez viens me voir, o, va recommencer tout à zéro. Je ne bois plus, promis.
_ Non Gilloux, le curé est un type bien, on a pas le droit de lui faire ça, écoute, laisse tomber.
_Allez Paulo écoutes moi!!!
_Non et non!!!je ne veux pas et tu devrais toi aussi arrêter tes bêtises. Ce sont des gens biens.
_ Bon, je me débrouilles tout seul. Gilles raccroche en colère.
Paulo prend sa décision, il va aller au journal tout raconter à Marie la jeune journaliste. Il donne le repas à son petit chat et part vers le journal.
Arrivé au journal, il demande la jeune femme qui le reçoit avec un grand sourire.
_ je vous ai déjà aperçu à l’hôpital dans la chambre de monsieur Gilles? comment va-t-il?
_ C’est à son propos que je viens vous voir, car il va faire une bêtise.
Tout en parlant Paulo regarde la jeune femme qui lui semble beaucoup plus jolie qu’autrefois. Elle, le laisse parler et quand elle apprend ce qui se trame, elle a envie d’embrasser Paulo car il lui permet de sauver la famille d’Elodie. Elle embrasse Paulo sur les deux joues trés fortement. Son parfum entoure les sens de Paulo qui serre Marie dans ses larges bras, transporté de bonheur. Ils se reprennent vite et se disent qu’il n’y a pas de temps à perdre pour sauver André.