Mes chers amis,
je vous conseille d’aller visiter le blog d’Elisiana, ITSASOA(à prendre sur mes liens).
Elle y a fait un article remarquable pour l’association nipauvrenisoumis.org dont nous avons déjà parlé ici le 9 MARS Lisez cet article et faites comme moi, faites en un vous aussi pour encourager et aider son action. Passez le mot, que chaque blog fasse le sien ou il sera inscrit nipauvrenisoumis.
L’Elysée a mis en place une cellule de lecture des blog…..Ils vont être servis
Pendant que Elodie et Marie sont en pleine explication au sujet de leurs amours, une homme s’approche du presbytère. Paulo tourne dans sa tète le discours qu’il va tenir à André. Comment le curé va le prendre? Il ne faut pas se tromper, il faut bien expliquer. Il n’ose pas sonner, va fumer une cigarette un peu plus loin….jette sa cigarette, s’approche et quand il va sonner, la porte s’ouvre sur André qui sort en vitesse.
_Monsieur l’abbé, mon père!!!
__je n’ai pas le temps, ma mère vient d’avoir une attaque, plus tard!!! »
Paulo reste là, seul, bête, un peu sonné.
Alain est déjà au chevet de sa mère, il vient de prévenir son frère et n’arrive pas à joindre Elodie.
Elodie et Marie sont l’une contre l’autre se consolant mutuellement.
_Je ne veux pas te perdre Elodie, je t’aime trop, garde moi dans ton coeur comme ton amie, ta chère amie.
_ Oui, Marie, tu es ma chère amie chérie, je te garde dans mon coeur, mais tu comprends bien que dans ma situation…. »
Le téléphone sonne. C’est André, il prévient, sa mère vient d’avoir un attaque cardiaque, pour l’instant elle est en observation.
Elodie part rejoindre son mari et son beau frère à l’hôpital. Mon dieu faites que ce ne soit pas trop grave!!!
Quand Elodie arrive à l’hôpital, la maman de son mari a cessé de vivre emportée par une rupture d’anévrisme…
Le mois de Juillet lui semble long. Fred est enfermé dans ce local sombre ou sont entreposés tous les matériels servant à la sécurité des stagiaires sur les pistes du risque. Il doit tout répertorier. Les mousquetons, les anneaux d’encordement et les cordes de rappel. Les cordes, il doit les lover correctement de sortes qu’elles se déroulent immédiatement et sans s’entremêler. Mais ce travail ne lui plaît pas. Il passe sont temps sous les pistes à les regarder amoureusement. Il est venu pour elles et il n’a même pas le droit de grimper dans un arbre!!!
Il habite à Soissons, dans une petite résidence avec Elise. Elle doit accoucher en Septembre? Soissons est situé à une quinzaine de kilomètre de Margival, il prend donc le car militaire pour effectuer le chemin. Le midi, tout le monde se retrouve au mess, et là, il s’aperçoit que sa présence n’est pas désirée. Il s’aperçoit qu’il est le seul breveté moniteur commando, donc le seul, normalement habilité à être moniteur. Les autres sont des cadres détachés de régiment de la 8° Division d’infanterie et quelques cadres du 67° RI(ils forment l’ossature de la 4° compagnie du 67 qui est en sommeil à Soissons.
Il comprend mieux pourquoi maintenant on l’empêche de monter sur les pistes. Il s’en ouvre à « Bon Sang » qui l’autorise à faire quelques obstacles en s’assurant pour ne pas risquer l’accident. Il peut enfin faire des tyroliennes, des ponts de singe, des poutres, des asperges ou des sauts de tarzan. Le seul obstacle interdit est tugle roop. C’est une corde qui descend à pic d’un arbre de 20 M de haut, cette corde avant d’arriver sur le sol remonte légèrement pour permettre aux commandos de freiner. En haut, on vous donne une cordage en forme de U, vous passez le U à l’envers autour de la corde de l’obstacle et vous vous lancez dans le vide. Votre coeur remonte dans les omoplates pendant la descente vertigineuse dans le vide. Arrivé en bas, la corde remonte ; vous freine et vous êtes arrivé.
Ce mois de juillet est bien long, surtout quand vos nouveaux collègues vous ignorent ou vous lancent des » pousses toi moustique » qui font mal à entendre. C’est sur ils ont mis les plus gros et les plus forts, lui, avec ses 1m68 et 58 kg, il ne fait pas le poids. Sauf un jour au mess, un gars l’a cherché….Il lui a demandé de sortir, il était prés à lui foncer dans les tripes quand l’autre lui a dit « stop, on ne va pas se battre » . De ce jour sa cote a remonté….
