LE CIEL A CHANGE DE COULEUR (La découverte)

Paulo, est essouffle.

_ouvre mon Gillou, j’ai le canard tu vas pas en croire tes yeux!! »

Gilles, la bouche pâteuse ouvre et clignote des paupières gêné par le jour. Il a mal à la tète et ne sais pas ce qu’il se passe.

_ Quoiqui ya!

_ l’infirmière s’est marié avec le médecin; c’est la petite journaliste qui a fait le reportage et le curé c’est le frère du médecin. Et regarde leur nom, ça te dis rien?

Gilles n’est pas en état. Il voudrait aller se recoucher et rêver à ses bêtises qu’il veut faire. D’abord, quelles bêtises, il ne sais plus trop.

_ Mais regarde Gillou, le curé, c’est le gamin que t’ as ramassé dans un accident de voiture il y a 25 ans.

_ Montre voir! ….il lit et s’exclame

_ Ils vont payer!!!! oui, je savais que ma chance arriverait un jour ou l’autre. Ce gamin c’est lui qui avait tué son père en bagnole. Nous les pompiers, on na rien dit mais la trace de sang elle était bien du coté du passager pas celle du conducteur. C’est donc le gamin qu’est curé maintenant qui conduisait la voiture sans permis!!!ah ah ah je jouis tu peux pas savoir mon Paulo. Ils vont payer que je te dis tu vas voir!!!

Gilles est comme fou.

_ Et il viens encore nous faire des simagrées c’t'homme là!!! un curé!!! J’m'en vais aller voir la journaliste et tout lui raconter, mais avant je vais aller voir le curé, son frère il a du pognon, il paiera pour qu’on ne parle pas, tu comprends Paulo?

Elodie et Alain sont loin de se douter de ce qui se passe chez Gilles à l’heure ou ils vont recevoir leurs invités pour le repas de midi.

L’APPEL (ENCORE LE TRAIN)

Il a passé l’après midi à Marseille, arpentant la Canebière de haut en bas, de bas en haut, allant voir le joueurs de cartes à la tire dans les rues adjacentes et allant boire dans la cafés du vieux port. Quelle belle ville!!!

Il retourne trois jours chez ses parents. Il doit aller voir Lydie pour lui demander d’échanger la bague de fiançaille contre un bijoux plus masculain. Lydie, avec sa gentillesse coutumière, lui échange contre une montre de qualité. Il l’embrasse encore comme une soeur. En évoquant Lydie, il a une légère larme à l’oeil. C’est la dernière fois que l’on verra Lydie dans cette histoire.

Lundi soir, il de retour à la gare de l’est qu’il commence à connaître avec tous ces voyages entrepris depuis qu’il est militaire. Le train est déjà à quai, il monte et choisi un compartiment vide. Il se met contre la fenêtre. Un homme entre et s’assoit en face de lui. Le train va démarrer quand une jeune fille entre dans le compartiment. Aprés un bref regard, elle s’assoit sur la même banquette que Fred? mais à l’opposé.

Au premier arrêt, l’homme descend, comme c’est un train de nuit, personne ne monte. Fred se rendort. Alors qu’il dort bien tranquillement, il est chatouillé par des cheveux. La jeune fille s’est assoupie contre lui. Il n’ose bouger de peur de la réveiller. Elle se frotte, grogne et soudain l’embrasse en lui disant qu’elle en mourrait d’envie. Ils ont terminé le voyage, entrelacés. Elle descendait comme Fred à Belfort. Il lui propose de se revoir. Elle accepte et rendez vous est pris, devant la gare le samedi.

Le samedi, il attendra plus de deux heurs, elle n’est pas venue et il est reparti un peu triste, elle était jolie.