L’APPEL ( le voyage)
Le train est entré en gare, il y a trois minutes d’arrêt. Il faut donc faire vite pour que les vingt hommes montent. Fred a mis sa grande tenue, il tient ses gants de peau dans la main droite et son sac de voyage à gauche. Il ne monte dans le train que quand les hommes y sont tous. Il ne s’agit pas d’en perdre en route.
Une fois dans le train, il faut trouver les wagons réservés. Ils arpentent les couloirs à la recherche de leurs compartiments et comme des gosse les soldats font des coucous aux jeunes filles voyageuses. Un contrôleur, l’air en colère arrive et s’en prend à Fred pour le manque de courtoisie de ses hommes. « Il ne s’agit pas de vous balader avec votre belle tenue et de laisser vos hommes faire n’importe quoi. Vous les militaires…… » Fred a fait mine de ne pas avoir compris une insulte venant du contrôleur, mais il a mémorisé le numéro inscrit sur sa casquette et il fera son cmpte rendu au retour à Belfort. Mais les jeunes filles sont contentes, car elles suivent les militaires dans les couloirs jusqu’à leur compartiment.
Enfin installés, Fred compte son « troupeau »
Le train s’arrête à Mulhouse, il faut descendre et attendre un train militaire qui va les amener jusqu’à Aubagne. Il y a trois heures d’attente à Mulhouse et Fred craint de voir ses soldats sortir de la gare et louper le train militaire. Il use d’un stratagème. Rendez vous toutes les vingt minutes sur ce quai, et interdiction de sortir de la gare. Il ne perdras personne.
Le train militaire arrive, ils montent dedans et vont y passer la nuit. Les soldats boivent et chantent tout la nuit. Ils arrivent enfin à Aubagne où ils sont pris en charge par les cavaliers de Carpiagne.
Ses soldats « livrés »Fred va déjeuner au mess. Il est un peu perdu. Il y voit son ancien chef de peloton qui ne le reconnaît pas, il ne se présente donc pas et déjeune seul dans son coin. Ce chef lui avait prédit une courte carrière de petit soldat. Aujourd’hui, il est sous officier, moniteur commando et en charge de la responsabilité des voyages du régiment. Il a déjà sa petite revanche….Il ignore son ancien chef… qui le regarde de loin …..que vient faire un fantassin ici?
3 commentaires »
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Je ne sais pas si la revanche est le but de sa vie,si oui,En tout cas
il me semble perdu et seul.
Bravo, Fred sous officier, il le mérite, l’avenir est devant lui.
Bises
Suzanne
merci sigue de ta visite,
la revanche n’est pas son but
lis l’histoire de ce jeune homme qui a débarqué un soir d’octobre à la gare de Verdun( « c’est son histoire » mi janvier) il a bien changé
bonjour Suzanne, je suis revenu
bises
francis