NOUVELLES d’hier, d’aujourd’hui, de demain

A se lire, on finit par se connaitre………….

Archive pour le 2 avril, 2008

LE CIEL A CHANGE DE COULEUR (Soir de noces)

Posté : 2 avril, 2008 @ 8:31 dans liberte de pensee | 6 commentaires »

Elodie et Alain se sont sauvés discrètement de la salle des fêtes, laissant leurs amis s’amuser, chanter, danser et boire.

Ils sont là, l’un contre l’autre, assis sur le lit de cette grande chambre d’hôtel qu’ils ont loué pour leur nuit de noce. Leur nuit d’amour, leur nuit à eux seuls. Comme ils s’aiment, ils se promettent un amour éternel, ils se promettent l’amour, le vrai, le seul qui puisse exister entre eux deux. Ils se promettent assistance, ils se promettent tous les bonheurs ensemble.

Ils feront l’amour comme jamais ils ne l’ont fait, comme jamais ils n’en avaient rêvé, comme jamais personne n’a fait l’amour. Ils ont crié des je t’aime toute la nuit et au petit matin quand quelqu’un a frappé à leur port, ils étaient encore enlaçés amoureusement.

C’est Marie qui vient frapper. « Il est midi et demi, j’apporte les croissants paresseux!!! »

Seule Marie connaissait le secret de cette chambre. Malicieusement la jeune femme embrasse Alain et se retourne vers Elodie »je vais pas te voler ton mari petite soeur chérie » Et tous les trois de rire aux éclats. Marie raconte comment hier en fin d’après midi, elle a bouclé son article pour qu’il sorte ce matin. Vous verrez, André est superbe en photo sur le perron de l’église!!!

C’est cette photo qu’il convient de regarder. L’oeil sombre du prêtre tranche avec la joie de l’assistance. L’article est excellent, les prénoms et noms des mariés et de leur famille. Le pretre, son histoire au séminaire et la réussite de Elodie à la Fac. Tout y est.

Paulo vient frapper chez Gilles.

_Gilles, ouvre moi, j’ai le canard, tu vas être content!!!

LE CIEL A CHANGE DE COULEUR ( disparition)

Posté : 2 avril, 2008 @ 6:33 dans liberte de pensee | Pas de commentaires »

Dans la cabane de berger tout le monde dort. Dehors, c’est le déluge………

Alain et Elodie se sont réveillé en retard. C’est la course à celui qui aura la salle de bain le premier. Ils décident de déjeuner quand même tranquillement. La radio diffuse des son que le matin personne n’écoute. C’est un bruit de fond et on ne se souvient même plus que était le chanteur précédent. Les informations sonnent comme un déclic.

_ RTL matin! Disparition d’une journaliste française et de ses accompagnateurs en Bosnie sur les hauteurs de Sarajevo.

Alain écoute, Elodie met ses mains devant ses yeux. C’est l’horreur, il s’agit de Marie!!! Alain téléphone au journal de Marie pour avoir des nouvelles.

Ils ont retrouvé le 4×4 dans lequel Marie et ses accompagnateurs avaient pris place dans une crevasse au fond de la vallée. Les corps n’étaient pas dans le véhicule. Une coulée de boue aurait fait basculer le véhicule dans un précipice. Les recherches sont interrompues car c’est la saison des pluies et l’orage continue à gronder. il serait trés dangereux de mettre des hommes à la recherche des disparus. Les autorités locales sont trés pessimistes.

Paulo a lui aussi entendu le Flash radio. Il se rend au journal et apprend les mêmes nouvelles que Alain. Il part à la caserne de pompiers et demande à voir son chef. Il lui explique la situation et demande l’autorisation de se rendre sur place pour aider les sauveteurs. Il faut demander au ministère de l’intérieur, mais le chef s’en occupe et demande à Paulo de patienter.

Paulo contacte Alain pour lui faire la même demande. Alain acceptera t i de venir avec lui pour sauver Marie?

L’APPEL ( le voyage)

Posté : 2 avril, 2008 @ 6:25 dans vocation | 3 commentaires »

Le train est entré en gare, il y a trois minutes d’arrêt. Il faut donc faire vite pour que les vingt hommes montent. Fred a mis sa grande tenue, il tient ses gants de peau dans la main droite et son sac de voyage à gauche. Il ne monte dans le train que quand les hommes y sont tous. Il ne s’agit pas d’en perdre en route.

Une fois dans le train, il faut trouver les wagons réservés. Ils arpentent les couloirs à la recherche de leurs compartiments et comme des gosse les soldats font des coucous aux jeunes  filles voyageuses. Un contrôleur, l’air en colère arrive et s’en prend à Fred pour le manque de courtoisie de ses hommes. « Il ne s’agit pas de vous balader avec votre belle tenue et de laisser vos hommes faire n’importe quoi. Vous les militaires…… » Fred a fait mine de ne pas avoir compris une insulte venant du contrôleur, mais il a mémorisé le numéro inscrit sur sa casquette et il fera son cmpte rendu au retour à Belfort. Mais les jeunes filles sont contentes, car elles suivent les militaires dans les couloirs jusqu’à leur compartiment.

Enfin installés, Fred compte son « troupeau »

Le train s’arrête à Mulhouse, il faut descendre et attendre un train militaire qui va les amener jusqu’à Aubagne. Il y a trois heures d’attente à Mulhouse et Fred craint de voir ses soldats sortir de la gare et louper le train militaire. Il use d’un stratagème. Rendez vous toutes les vingt minutes sur ce quai, et interdiction de sortir de la gare. Il ne perdras personne.

Le train militaire arrive, ils montent dedans et vont y passer la nuit. Les soldats boivent et chantent tout la nuit. Ils arrivent enfin à Aubagne où ils sont pris en charge par les cavaliers de Carpiagne.

Ses soldats « livrés »Fred va déjeuner au mess. Il est un peu perdu. Il y voit son ancien chef de peloton qui ne le reconnaît pas, il ne se présente donc pas et déjeune seul dans son coin. Ce chef lui avait prédit une courte carrière de petit soldat. Aujourd’hui, il est sous officier, moniteur commando et en charge de la responsabilité des voyages du régiment. Il a déjà sa petite revanche….Il ignore son ancien chef… qui le regarde de loin …..que vient faire un fantassin ici?

 

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