L’APPEL (Retour à Carpiagne)

Fred est triste. Il a pris une décision qu’il estimait nécessaire et en même temps, il est triste pour la pauvre Geneviève. Il s’en veut d’avoir été aussi direct, mais il fallait le faire. C’est sur, Geneviève ne méritait pas ça, elle est tellement gentille…pourquoi???cette rupture…il se pose encore la question aujourd’hui…

Il est revenu à Belfort. Son travail a repris et pour lui, cela est assez répétitif. C’est tous les deux mois la même chose. Il faut former des soldats, leur forger un esprit et le donner au régiment qui les emploiera.

Ce matin là, il reçoit un colis de Geneviève. A l’intérieur, toute la correspondance qu’elle avait gardée et sa bague de fiançailles. Elle lui demande d’en faire de même et de lui renvoyer les lettres qu’elle lui a écrites et sa chevalière. Il s’exécute aussitôt et expédie à son tour un colis. Il est trés surpris par cette réaction « vieille France ». il n’aurait jamais pensé que Geneviève réagirait de la sorte. La lettre de la jeune fille le rassure, elle lui dit avoir dépassé cet événement et avoir reprit son travail sans plus penser à lui. Cela clos ses craintes.

Une bonne nouvelle l’attend chez le Capitaine. Il est désigné à titre définitif comme accompagnateur des élèves pilotes et tireurs vers Carpiagne. Il va revoir Marseille!!!

Sur le quai de la gare de Belfort, une troupe d’une vingtaine de soldat attend le train qui va les emmener vers le sud. A leur tête, Fred, le sergent accompagnateur. Il a toutes les pi7ces nécessaires au voyage, réservation des compartiments, livret matricules des soldats et billets de train. Le train entre en gare, le voyage vers Carpiagne peut commencer.