Le père de Marie est d’origine chinoise. Il n’a jamais vu la Chine qu’en photo. Ce sont ses grands parents qui étaient nés dans une petite province proche de Pékin. Marie n’a, de son père, que les yeux légèrement en amande, elle pense souvent à cette chine qu’elle rêve de découvrir un jour quand elle aura réussi.
Marie vient de terminer ses études de journaliste. Aujourd’hui, elle fait »ses classes » dans un journal local et ses articles sont plutôt sortis des faits divers que des grand faits de société. Au journal on l’appelle le chien écrasé. Elle sait que sa montée vers les sommet sera périlleuse mais elle est déterminée à réussir. Son caractère est déjà bien en place, elle sait ou elle veut aller et elle ira.
Marie est jolie à vingt huit ans, elle donne le sentiment d’en avoir quinze, tant elle est petite et menue. Son rédacteur en chef sait que les missions qu’il lui donne ne sont pas de son niveau, mais il veut l’aguerrir, il veut qu’elle connaisse la rue, qu’elle éprouve des difficulté et enfin qu’elle apprenne son métier. Alors il l’envoie sur des accidents, sur des mariages, ou même parfois sur des match de football ou de rugby. Chaque article de Marie retrace toujours l’univers et l’environnement de la manifestation avant le récit des faits. C’est un bonheur cette fille là se réjoui souvent son chef.
Marie ne le sait pas encore mais elle va connaître une histoire hors du commun qu’elle devra gérer en tant que journaliste et reporter mais aussi en tant que femme.
Tout va commencer par un article banal sur l’hôpital de la ville, elle doit s’y rendre, elle a pris rendez vous avec la directrice, Madame Mirestre.
Accueillie simplement, Marie expose son projet d’article. Elle aimerait rencontrer les acteurs de cet hôpital, des médecins aux malades en passant par les infirmières. Madame Mirestre lui donne carte blanche et fixe, avec elle, différents rendez vous en cours d’enquête.