C’est ce qu’on appelle un coup de foudre.
Ils sont resté une partie de la soirée dans la rue à s’embrasser comme des adolescents. Il est amoureux, elle ne veut plus le lâcher….
Ils se quitte enfin vers deux heures du matin. Ils se reverront les jours suivants passant des journées entières à s’embrasser. Et, comme avec Roselyne, il n’ose pas aller plus loin. Bloqué par son éducation, il sait qu’elle est en attente mais ne peut se résoudre à franchir le pas.
Déjà le retour sur Belfort, les adieux sont longs et langoureux, elle l’attendra, oui, elle l’attendra.
Il lisse tomber le football du samedi soir, celui du dimanche et pars chaque semaine rejoindre sa chérie à cinq cents km de Belfort. A l’époque, il n’y a pas de TGV, et il passe plus d’heure dans le train qu’avec Geneviève. Oui, elle s’appelle Geneviève, Fred a hésité à me donner son prénom mais, dit il, cela fait si longtemps….
On arrive à Noël 70 et il demande à Geneviève si elle veut bien se marier avec lui. Ils sont amoureux, pourquoi attendre? Elle viendrait le rejoindre à Belfort et ils seraient toujours ensemble. La jeune femme accepte avec bonheur et on annonce cela aux parents. Il faut aller vite!!! Les parents fixent la dates des fiançailles et du mariage qui aura lieu le 18 Septembre 1971.
Avant, ils vont voir Lydie chez le bijoutier, il achète une superbe bague de fiançailles et elle, lui achète une Chevalière. Les cadeaux seront remis le jour des fiançailles. Tout le monde est content, normalement…Lui, ne voit que son bonheur, elle, est heureuse.
Le soir des fiançailles, ils dansent une partie de la nuit, amoureusement devant les regards attendris des parents. Quelques jours plus tard, il doit repartir sur Belfort, avec, au doigt, sa belle chevalière. Il paie un pot à tous ses amis et promet de les inviter au mariage en septembre.