André tourne en rond, son esprit est torturé.
Il voit Elodie boire sa chicorée le matin ou son infusion l’aprés midi avec Alain, cela le torture. Il les voit manger leurs endives au gratin que leur mère a préparées. Il sont heureux, ne pensent pas à lui, lui qui pense tant à Elodie.
Depuis qu’il a fait la connaissance d’Elodie, il ne cesse de prier, d’appeler son dieu, d’implorer le pardon pour ses pensées coupables. Oui, il est amoureux d’Elodie, il ne peux se le cacher, il ne peut le cacher au seigneur. Sa grâce, son intelligence, son esprit, tout l’enchante. Mais il ne peut vivre dans le péché.
Cacher aux yeux de tous son amour pour Elodie c’est se cacher soi – même. C’est l’ignorer, alors que tout l’attire chez la jeune femme. Saura-t-il résister?
Alors qu’il est en train de préparer sa messe du dimanche, de choisir les évangiles, il y pense et se dit qu’il doit être fort, refuser cet amour naissant dans son coeur. Le téléphone sonne, il tarde à répondre. Son frère l’appelle pour lui demander comment il a trouvé Elodie. Ne pas se trahir, rester évasif tout en estimant cette jeune femme trés bien pour son frère. Quel exercice délicat, quelles souffrances alors qu’il aurait voulu crier qu’elle était belle.
Alain est heureux des réponses de son frère et l’invite à dîner pour le dimanche soir. André aurait voulu refuser mais c’est plus fort que lui, cette attirance. Ils se verront donc dimanche soir, Elodie sera-t-elle la?