L’APPEL (PETIT RETOUR)
Amis, il faut faire une pause (c’est le titre d’une chanson a boire militaire que l’on chante le soir dans les popotes) ensuite ça continue par « j’aperçois l’ombre d’un bouchon, buvons à l’aimable Fanchon…… »
Oui, il faut faire une pause pour revenir sur les sentiments réels de notre homme pour Muriel et Roselyne. Cela a son importance.
Avec Muriel ça ne pouvait pas marcher. Ils étaient amoureux fus l’un de l’autre et il n’oubliera jamais ce matin de fin août dans la rosée à 5h00. Il se sont dit au revoir, la veille ils avaient dansé une partie de la nuit « love me please love me » chanson qu’ils avaient dansé tout l’été 66. Elle s’est mise a pleurer à chaudes larmes, depuis il n’a jamais vu personne pleurer comme cela; Ils se sont écrit, une longue et dense correspondance. Il y avait deux Muriel, l’étudiante sage avec qui, bien sur, il n’avait rien fait( à l’époque on n’aimait pas comme aujourd’hui, aimer c’était embrasser) qui lui écrivait des choses de la vie quotidienne dans une enveloppe blanche et une autre Muriel qui se donnait un surnom et qui lui écrivait des lettres d’amour sur des lettres roses. Puis le temps a passé, les lettres se sont espacées et lui a entamé une activité salariée alors qu’elle était étudiante. Il s’est senti en quelque sorte exclu de lui même. Il a arrêté d’écrire, lequel a arrêté le premier? Aujourd’hui, il pense que Muriel est traductrice de haut niveau car elle était très forte en langues à 18ans.
En ce qui concerne Roselyne, c’était différent. Roselyne était une Femme. A 18 ans certes, mais elle aimait l’amour du corps, lui aimait l’amour du coeur et de l’esprit. Il voulait lui laisser sa virginité pour le mariage. Elle ne l’a pas compris. Les deux femmes ont simplement compris la chose suivant, il n’était pas un homme à apprivoiser, c’était un homme à aimer mais lui laisser aimer autre chose qu’une femme, un métier, une étoile, un sport…
Voila pourquoi ses débuts amoureux furent si difficiles et le restèrent encore un bout de temps. Quand sera-t-il stabilisé dans ce domaine?
En début d’après midi, une autre pause vous est proposée
5 commentaires »
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Je crois qu’ effectivement, ce serait une épreuve significative, attendre avant d’ en venir à la recontre des corps…
D’ une part , ce désir , est parfois éphèmere, et ne concerne pas tant l ‘ autre qu’ un désir humain tout à fait naturel..;naturel , ne veut pas dire qu’ il y a lieu de se laisser entraîner sans retenue …
D’ autre part , cette attente , avec une découverte de ce qu’ est l’ autre , de ce qui le porte , de ce qui le touche …et voir ce à quoi il est prét par Amour …
A mon sens , cela vaut le détour …
Reporter des désirs est une des meilleures manières , je crois , de les éprouver …d’ en éprouver la solidité , la valeur …et d’ en savourer les composantes …
Si l’ attente est parsemée de moments plus difficiles , les périodes sereines sont savoureuses et font murir un désir , un désir profond d’ une recontre dans l’ Amour , un Amour Véritable qui peut être une histoire d’ Amour pour l’ éternité….
Claire.
Dernière publication sur maxime : SPIRITUALITE VIVANTE...
Il me semble fondamental d ‘apporter une précision , tout ce que je viens d’ écrire est en théorie bien plus simple qu’ en pratique …
Il n’ est pas question d’ en faire la seule voie à suivre et donc de culpabiliser ou de se dévaloriser si celle – ci paraît trop exigeante …peut -être simplement vouloir essayer et voir ce que cela donne sans s’ enfermer dans une volonté de » réussite » à tout prix…
Ce cheminement demande une énergie , une volonté , un courage particulièr et leur mobilisation est possible , il me semble , grâce à un cheminement plus où moins long..
Les contraintes sont puissantes et faillir n’ est pas grave , cela peut permettre d’ avancer dans cette voie , si elle semble convenir…
Faillir s’ est arriver à en comprendre la profondeur , les bienfaits et de » grandir » dans cette voie…
A chacun de s ‘y retrouver comme il l’ entend …l’ essentiel est , ou serait de se préserver , de ne pas s’ engager trop en avant dans des chemins qui se révèleront trés douloureux …qui font mal ,où l’ étre à mal …
C ‘ est là que se trouve , à mon sens , en partie , le mal …
Se préserver , c’ est savoir s’ Aimer soi-même …
S’ Aimer , pour Aimer les autres …pour Aimer …
Claire.
Dernière publication sur maxime : SPIRITUALITE VIVANTE...
merci pour ces précisions francis, je pense pour ma part que la vie sentimentale de notre soldat est tout aussi importante que son engagement militaire..
ces petites pauses proposées sont extra!
zaza
merci Claire, merci Zaza.
Vous avez tout deux compris ma démarche et les sentiments du soldat
francis
j’oubliais un commentaire car j’ai oublié de le préciser.
Il a gardé sa correspondance d’avec Muriel pendant 20 ans mais en 1986mais en 1986? les lettres ont disparues, nous verront comment