NOUVELLES d’hier, d’aujourd’hui, de demain

A se lire, on finit par se connaitre………….

Archive pour le 20 février, 2008

ELLE EST SORTIE DE L’HOPITAL ( Augustine)

Posté : 20 février, 2008 @ 4:32 dans liberte de pensee | 2 commentaires »

Je suis triste aujourd’hui. Je viens d’apprendre que ma voisine Augustine est décédée et enterrée. J’avais bien remarqué des voitures devant chez elle, mais je n’ai pas trop regardé.

Augustine avait 83 ans. je la connaissais depuis 8ans, quand je suis venu m’installer dans le coin. Elle m’a toujours bien parlé, considérant certainement que j’étais fréquentable. Les personnes âgées ne se lient pas facilement avec des étrangers.

Nous étions même allés, l’année dernière à une réunion de notre bailleur. Grande, mince, elle était toujours très coquette. A cette réunion donc, elle nous a exposé son goût pour l’odeur du rhum »pas le boire, mais le sentir comme quand on fait des crêpes ».

Elle partait parfois avec sa soeur à Paris et elle se faisaient un Moulin Rouge ou Casino de Paris et même une fois, m’a-t-elle raconté, un cabaret.

Voila, Augustine vous allez me manquer, vous auriez pu rester à l’hopital au lieu de sortir.

A sa famille, j’adresse mes sincères condoléances.

L’APPEL (La lettre)

Posté : 20 février, 2008 @ 1:05 dans vocation | 2 commentaires »

Le mois de Mai 1968 se termine, les grèves ne paralysent plus le pays. Les soldats ont vécu cette période dans leur quartier sans trop se rendre compte de l’ampleur du mécontentement social.

Un jour, la section d’alerte dont notre soldat faisait partie est quand même sortie. Des berliets débâches les ont emmenés vers Montbéliard ou il y avait des heurts entre la police et les ouvriers de Peugeot. Cette fois, il s’est posé encore plein de questions. Mais l’ordre fut donné à la rame de faire demi tour à mi chemin. C’était à hauteur de Chatenois les forges.

Puis, un jour, le courrier est revenu. Au compte gouttes, comme un moteur qui redémarre, peu au début et plein ensuite. Sa lettre arriva début Juin, à quelques jours d’une permission qui leur avait été accordée.

Il s’en souviendra toute sa vie. Elle était verte et avait été postée presque un mois plus tôt.

Elle n’a pas eu le courage de l’attendre…Elle lui demande pardon et lui demande de ne pas être triste. Elle ne pouvait pas attendre un homme dont elle ne savait quand il reviendrait. Toutes les excuses sont avancées et elle balaie en un instant toutes ses pensées amoureuses. Il pleure doucement. Personne ne s’en rendra compte.

C’est triste la fin d’une histoire d’amour. Qu’elle était belle Roselyne!!!….

Il reverra Roselyne, certainement…surement…Que vont ils se dire?

 

 

 

LE MAIRE NE MANQUE PAS D’AIR

Posté : 20 février, 2008 @ 11:43 dans Non classé | Pas de commentaires »

Tous les journaux, toutes les radios, même le télétexte  de France 2 s’en est ému, l’histoire se passe en France à notre époque :

  Un député maire français touche les indemnité d’ASSEDIC depuis 2005. Et pas une petite indemnité 1500 euros par mois.

Faites le calcul, ses indemnités de député + ses indemnités de maire + ses indemnités ASSEDIC ça se monte à combien tout cela.

Le pire c’est qu’il n’a même pas honte. Il crie au mauvais coup politique!!! Il a même, il y a quelques semaines, proposé la création d’une commission d’enquête sur les fraudes aux allocations de tous genres.

L’important n’est pas de connaître sa ville ou sa couleur politique, l’important c’est de dire que cet homme est un élu du peuple et qu’il a trompé la confiance de ses concitoyens.

Mon article ne fera pas avancer le débat mais il fallait vous le signaler.

 

L’APPEL (Une nuit dans les bois)

Posté : 20 février, 2008 @ 10:43 dans vocation | Pas de commentaires »

Les chars sont prêts depuis longtemps quand l’ordre de rassemblement arrive. Chaque peloton doit se rendre en zone technique, placer les chars en rame, charger les paquetages. Aucune munition n’est embarquée.

Capitaine sur son char devant la colonne, les engins sortent du quartier et s’engouffrent dans Belfort. Il est 15h00. Ils sortent de la ville dans vacarme assourdissant, les chars faisant crisser leurs patins de chenilles sur l’asphalte. Sortie de la ville, la colonne se dirigent vers des bois situés en hauteur de l’agglomération.

Arrivés à l’emplacement défini par le capitaine, chaque peloton se déploie et les équipages s’affairent pour effectuer le camouflage. Les blindés sont recouvert de filets et de branches d’arbres pour casser les formes.

L’ordre est donné de s’enterrer. Ils passeront cette nuit de mi mai dans le bois au clair de lune, sans bouger, sans parler. Les étoiles dans le ciel sont cachées par les feuillages et la nuit dans un bois c’est sombre.(mon petit frère aurait dit « c’est trouillard »).

Le jour commence éclairer la cime des arbres. Les soldats sont transis de froid, l’humidité a engourdi leurs membres et un chuchotement demande aux équipages de préparer les chars pour une sortie. La sortie du bois aura lieu l’après midi après une boite de ration vite ingurgitée.

Le retour au quartier sera calme. « Les habitants ont vu que l’on veillait sur eux » ce fut le mot de la fin d’un sergent chef de char. Et au retour toujours pas de courrier…

 

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