Peu importe ou cela s’est passé ou quand cela s’est passé. Cette histoire est vraie.
Il y a quarante ans les banques d’un même lieu géographique se rassemblaient une fois par semaine pour s’échanger les chèques que leur avaient remis leurs clients. On appelait cela la compensation manuelle hebdomadaire. Le client n’était donc crédité du chèque qu’il avait déposé sur son compte que une semaine après le dépôt. Ce qui suit montre que en 40 ans, pour certains établissements, rien ne semble avoir changé.
Un jeudi matin, à la première heure, un client dépose, dans un bureau de poste, une chèque bancaire de 250 Euros pour que celui ci soit crédité sur son Compte Chèque Postal. L’employé lui remet un bordereau de remise de chèques dans lequel il est stipulé la date de dépôt et le montant du chèque.
Ce chèque, il en est le tireur et le tiré. C’est à dire que, de son compte bancaire, il approvisionne son compte postal. Donc il sait que son compte bancaire est bien approvisionné.
Le mardi suivant, il regarde sur ses comptes pour voir si son opération a été effectuée. NON!, aucun virement sur son CCP et le chèque bancaire qu’il a émis n’est pas débité sur son compte courant de la banque.
Son compte sera crédité le Jeudi suivant, soit une semaine après le dépôt du chèque au bureau de poste.
La Banque Postale est une jeune banque née des comptes chèques postaux. Mon propos est destiné à l’aider modestement pour qu’elle fonctionne comme une vraie banque. En écrivant ce qui fait défaut, j’espère pouvoir améliorer la gestion de cette grande entreprise.
Loin de moi d’accabler ou de critiquer car je connais le travail des employés de banque.
Pour une banque, laisser 250 euros dans un tiroir ou dans le trafic postal durant une semaine, c’est une perte d’argent.
Il est à signaler que les personnes de la Banque Postale, avec qui il a eu des contacts téléphoniques ont été très aimables et très compétentes.