NOUVELLES d’hier, d’aujourd’hui, de demain

A se lire, on finit par se connaitre………….

Archive pour janvier, 2008

C’EST SON HISTOIRE 14

Posté : 28 janvier, 2008 @ 9:52 dans vocation | Pas de commentaires »

L’adjudant de compagnie veille à tout établit les tours de service pour l’encadrement.

Dans ces services il y a le service de semaine. Monté du vendredi au vendredi, il se compose d’un SERGENT CHEF d’appel, d’un sergent et d’un caporal de semaine. Chacun de ces personnages un un rôle bien défini qui relève du règlement intérieur dans une enceinte militaire. A l’époque c’était comme cela, aujourd’hui, les hommes existent, sauf le chef d’appel et leur role a sensiblement évolué…. avec le temps va…

Rôle du chef à cette époque:

Effectuer l’appel de la troupe dans les chambre et ce, suivant un cérémonial bien établi dont seuls les anciens se souviennent. Chaque chambrée désignait un homme d’appel appelé sauterelle qui devait sauter de lit en lit a l’appel du nom du locataire du lit. En clair le chef appelait « soldat dupont », la sauterelle courait se placer devant le lit de dupont et rendait l’appel ainsi : « présent couché ou présent debout ». Le soldat couché devait vraiment dormir ou alors bien faire semblant. Le soldat présent debout devait être dans une tenue réglementaire. L’appel avait lieu à 21H30, en fin d’appel le chef, suivant son humeur effectuait une petite revue d’armoires pour ceux qui étaient présents debout. Par la suite tout le monde avait compris et était dans la position couché pour l’appel, cela évitait la revue. Parfois le chef effectuait également une revue d’armes et en rendait compte le lendemain à l’adjudant de compagnie.

L’adjudant était un petit père pour nous. Il s’inquiétait de chacun. allant même jusqu’à nous envoyer consulter à l’infirmerie au moindre toussotement. Il nous donnait des conseils sur la manière de soigner nos ampoules après une marche particulièrement longue. Car dans l’infanterie, reine des batailles, il faut savoir marcher longtemps. Le chef disait

« ETRE ET DURER »

Demain, le travail du sergent et du caporal de semaine….

QUI TRAVAILLE LE DIMANCHE?

Posté : 27 janvier, 2008 @ 8:02 dans Non classé | Pas de commentaires »

C’est à se demander si nous sommes dans une société de consommation ou dans un bunker des ex pays de l’est avec une bureaucratie aveugle, des employés fainéants(comme les rois et ça remonte à loin) et des patrons plus chers payés que compétents.

Oui, les cheminots travaillent le dimanche, oui les infirmières aussi; oui également pour les aiguilleurs du ciel; les policiers, les pompiers, les militaires et les agents de l’EDF d’astreinte. Mais pas les personnels d’astreinte des offices de HLM.

Vous payez votre loyer, vos charges et quand vous avez un problème le dimanche, la permanence vous envoie « bouler » car votre cas ne correspond pas au cas normal. Au fait c’est quoi le cas normal?

Ma plaignante a 83ans, elle paie son loyer et ses charges et ce dimanche alors qu’elle a une gastro, ses WC sont bouchés. Oui justement un dimanche.  Eh bien la personne de permanence à l’OPAC NE VEUT RIEN SAVOIR.

Pauvre femme ou va t elle faire ses besoins?

ELLE EST SORTIE DE L’HOPITAL (histoire de patricia)

Posté : 27 janvier, 2008 @ 2:41 dans liberte de pensee | Pas de commentaires »

Elle y travaille à l’hopital.

Peu importe son âge, peu importe sa fonction, le fait est qu’elle d’une tristesse telle que c’est elle que l’on devrait soigner, c’est elle qui devrait avoir le droit d’y entrer(si il y avait assez de lits!).

Patricia vient d’imploser, son amour, son seul amour l’a «  »larguée »". Quel homme assez mufle peut ainsi se jouer de la vie de cette jolie blonde, si menue que l’on voudrait la prendre dans ses bras pour la protéger.

Bon sang, mais il y a assez d’hommes dans un hôpital à aimer, au lieu de s’amouracher de cet ouvrier, divorcé, 2 gosses et son ancienne épouse aux aguets. (je dis épouse par pure politesse).

Elle vivait bien tranquille dans son petit 2 pièces, quand, un jour elle rencontre ce gars assez pas mal et beau parleur et certainement beau….autre chose. Il habite l’immeuble de la rue d’en face. Bien vite nos tourtereaux, montrent leur amour à la terre entière (normal), et décident de vivre ensemble. Patricia rend son logement et s’installe chez Yves, avec armes et bagages. A ceux de son entourage qui doutent de la sincérité de Yves, elle répond que il n’y a qu’elle qui connaît Yves et que 6 ans de différence d’âge ce n’est rien ( c’est vrai pour la différence d’âge).

Un jour elle lui annonce quelle est enceinte. L’homme ne dit mot, et  se réfugie dans le silence, n’en sortant que pour lui faire des scènes pour un rien. Le bougre préparait le terrain, il labourait son champs de regrets et d’infamies. Un soir, elle reste à l’hopital pour une fausse couche qu’elle n’a pas du tout souhaitée, ni provoquée.

Profitant de cet  état de délabrement psychologique, l’homme lui annoncera son « congé ». Elle s’est retrouvée, un soir à la porte de la voisin pour de l’aide immédiate et est repartie vivre chez ses parents en attendant de trouver un nouveau logement.

J’attends de ses nouvelles, je vous ferais signe.

C’EST SON HISTOIRE 13

Posté : 27 janvier, 2008 @ 9:54 dans vocation | Pas de commentaires »

L’adjudant de compagnie est le chef de la section commandement de la compagnie. Il commande tout le monde pour le fonctionnement interne de la compagnie, mais n’a aucun regard sur le travail des autres sections. Lui, il commande pour que la compagnie fonctionne, que les soldats puissent manger, recevoir leur courrier, avoir les ordres du capitaine et organiser les tours de service.

Les services , dans un régiments sont nombreux à cette époque. de la corvée de poubelles à la corvée de pluche en passant par la corvée de wc. Aujourd’hui, il n’y a plus de corvées. Pour les remplacer, il y eu des TIG(travaux d’intérêt général) puis avec les différentes réformes, les entreprises civiles ont conquis les marchés de nettoyage de toute sorte au sein des armées. Le combattant est vraiment combattant et n’est plus encombré par diverses corvées l’empechant de remplir sa mission principale « se maintenir en forme, s’entraîner, s’instruire pour mener à bien la mission qui pourra lui être confiée »

L’adjudant DJ est donc chargé de faire fonctionner tout cet univers, il lit au rapport du matin le cahier d’ordres du capitaine et fait exécuter ces ordres. Une petite anecdote que mon soldat me livre vous fera sourire. D’origine étrangère, l’adjudant a des difficultés avec la prononciation des mots français. Un jour, il donne l’ordre suivant » allez nettoyer les fici ». Les soldats se ruent dans les chambres pour nettoyer les fusils. Mécontent l’adjudant rassemble tout son monde et dit « je n’ai pas demandé de nettoyer les fici, mais j’ai demandé de nettoyer les fici ». Chacun se regarde et un sergent ayant compris intime l’ordre aux soldats d’aller nettoyer les wc. Cette petite histoire survivra dans les chambrées et chacun raconte à sa façon comment il a vécu cette aventure.

L’adjudant a d’énormes qualités humaines et chacun apprécie sa gentillesse qui contrastait avec la dureté des ordres donnés par les autres chefs de section. Ceci dit, les ordres secs sont les ordres qui sont les mieux exécutés à cette époque.

Nous continuons avec le service de semaine dans la suite, garde à vous!!

C’EST SON HISTOIRE 12

Posté : 26 janvier, 2008 @ 2:06 dans vocation | Pas de commentaires »

Le mois de novembre s’effiloche, tout doucement. Il en sont déjà à leur deuxième marche dans la neige jusqu’au fort de DOUAUMONT haut lieu de la bataille de Verdun. L’itinéraire n’était pas le meme histoire d’allonger la distance. Il ont déjà fait 8 KMS et 10 KMS. La prochaine fera 15 et ensuite? Ces marches sont appelées marches d’endurance mas ce qui est garanti, ce sont les ampoules aux pieds, car les semelles des brodequins sont aussi dures que du bois des îles.

Le soir, le chef repart chez lui. Et le service de semaine entre en scène pour s’occuper de la bonne marche de la compagnie. Le commandant de ce service de semaine est l’adjudant de compagnie. En général, c’est le plus ancien et le plus expérimenté des sous officiers. Il seconde le capitaine pour tout ce qui est organisation. Il est le garant de la bonne marche de la compagnie, c’est lui qui donne les ordres pour que la compagnie soit propre et que les soldats exécutent les ordres de leurs chefs respectifs.

A Verdun, dans la compagnie d’engagés, cet adjudant est d’origine algérienne, il a combattu avec l’armée française en Algérie. C’est un vrai et beau soldat. D’une gentillesse extrêmement encadrée, il gère son petit monde(200 hommes environ) avec autorité et douceur. L’organisateur est parfait, l’organisation est parfaite.

Nous verrons au prochain article que cet homme est vraiment attachant pour des jeunes soldat comme le notre.

Suivez moi

VOUS ETES 100

Posté : 26 janvier, 2008 @ 11:04 dans Non classé | 2 commentaires »

Vous êtes cent à vous être rendu sur mon site et ceci en 14 jours.

Je suis fier de ces cent premiers lecteurs, je remercie le centième, qu’il m’envoie un message d’encouragement qu’il m’aide à mettre en musique les paroles de mon soldat et dites lui ce que vous voulez qu’il nous explique.

Ce n’est pas un légionnaire, il sait que le métier qu’il a exercé n’est certainement pas aussi passionnant que celui qui s’est battu. Lui il s’est battu pour que les hommes ne se battent plus

Merci encore et encouragez nous

ELLE EST SORTIE DE L’HOPITAL ( reprise )

Posté : 25 janvier, 2008 @ 6:12 dans liberte de pensee | Pas de commentaires »

Je me dois de vous donner de ses nouvelles.

Depuis qu’elle est sortie, elle est passée par tous les états. De bientôt décédée à ressuscitée, de bientôt enterrée à malade non pas imaginaire mais malade qui ne pense pas l’être. Elle ne veut pas admettre qu’rlle a fait une erreur de partir de cet hôpital qui voulait la soigner. Donc elle n’est pas mieux qu’avant, peut être pire, mais ne le dit pas de peur d’y retourner. Elle ne veut plus voir de blouses blanches, de blouses vertes et de déambulateurs embarrasses.

Je loue une fois encore ces personnes qui donnent leur vie, leur temps , leur travail au profit des autres.

Soyez sur que quand je reviendrais vous voir pour moi cette fois …le plus tard possible, je serais parfait pour vous faciliter l tache.

Si je dois mourir, que ce soit dans les bras d’une jolie infirmière.!!!

 

C’EST SON HISTOIRE 11

Posté : 25 janvier, 2008 @ 2:13 dans vocation | Pas de commentaires »

Novembre 1967, il effectue ses classes, il souffre physiquement et moralement. Pourquoi? Il n’a pas été préparé à cette vie aussi active que variée. Certainement élevé comme un petit garçon, protégé, sans soucis, il se rend compte que son physique n’est plus un atout, ne le protège de rien, et que dans cet univers tout le monde est fort physiquement. Lui qui était bon, devient normal.

Il ne parlera plus de Muriel, ce n’est pas le but de son histoire, si un jour elle lit ce site, elle se rappellera cette jeune fille d’ORLEANS rencontrée dans un camp de vacances EDF de la dune du Pylat, peut être qu’elle se reconnaîtra et que par mon intermédiaire, elle lui adressera un message sous forme de commentaire.

Le parcours du combattant est l’épreuve sportive militaire qui est la référence du sportif. Il sera par la suite un spécialiste de cette épreuve quand il aura acqui les techniques de passage des obstacles.

Il mesure seulement 500 mètres mais est jalonné d’obstacles parfois hauts à franchir ou « coupe pattes » pour faire souffrir. C’est l’échelle de corde qui ouvre le bal, 5 mètres environ à monter, et redescendre de l’autre coté. Suivent des barres dessus dessous, des coupes jarrets , du ramper, des plot comme de pilotis dans l’eau qu’il faut enjamber comme pour passer une coupure d’eau, une poutre, une planche située à 2mètres du sol qu’il faut enjamber, une échelle de rail de 5 Mètres, puis des obstacles dit de récupération, comme un petit muret ou un bosse. La fin de parcours est physique, un mur lisse à franchir, une fosse, une grande girafe en béton à franchir et enfin des fosses anti chars. Le tout est parcouru chronométré. Au meilleurs de sa forme plus tard il le courrera en moins de 5 minutes.

Le chef fait des démonstrations pour expliquer les méthodes de passage. Lui saute à pied à pieds joints de l’échelle de rail tout en expliquant que cette méthode est autorisée pour les militaires déjà aguerris et connaissant parfaitement les techniques du parcours. Il lui faudra quelques mois pour être bon sur ce parcours.

Demain, nous ferons connaissance avec l’environnement du militaire à Verdun, l’adjudant de compagnie et le service de semaine.

 

 

 

 

C’EST SON HISTOIRE 10

Posté : 24 janvier, 2008 @ 4:07 dans vocation | Pas de commentaires »

Il reviens me raconter, pour lui je ne vais pas assez vite, il veut déjà être 1 mois plus tard. Je lui demande de m’expliquer le parcours du combattant. Non, on verra demain, puisque l’on a parlé de Muriel, il me dit de continuer.

C’est un peu à cause ou grâce à elle qu’il s’est engagé. Il ne pouvait plus rester au lycée, il pensait trop à elle. Entré dans une entreprise, il tournait comme un lion en cage, se défoulant le dimanche sur les terrains de football. Muriel lui avait écrit qu’il faisait une erreur de quitter son lycée, lui voulait la retrouver.

Elle était à Trêves? il irait la rejoindre à Trêves. Il y a des militaires à Trêves…Non quand il ira à Trêves, en 1990, cela faisait longtemps que Muriel n’y était plus. IL ne la reverra jamais, encore aujourd’hui, il pense à elle, comment est elle? Est elle heureuse?

Voila vous voyez aujourd’hui, pas de parcours du combattant, il a le bourdon.

Demain ce sera comme d’habitude il racontera si vite que j’aurais du mal à suivre.

A demain on commence par l’échelle de corde…GO!!

C’EST SON HISTOIRE 9

Posté : 24 janvier, 2008 @ 10:43 dans vocation | Pas de commentaires »

Nous sommes en IST (instruction du tir), le tir est un acte essentiel pour le soldat. Il faut connaître son oeil directeur et

connaître sa visée exacte pur pouvoir appliquer une contre visée. En clair si votre oeil vous fait tirer à gauche, vous tirez

un peu plus à droite de la cible pour taper dans le mille. Plus facile à dire qu’à appliquer et c’est cela l’apprentissage. POUR APPRENDRE, on tire déjà avec des balles plastiques, à faible pouvoir de recul et quand on commence à être aguerri, on tireàballes réelles. QUEL bonheur d’aller constater les résultats de votre tir, surtout quand il est bon.

A Verdun, le tir s’effectue avec des MAS 36. C’est un fusil long qu’il faut réarmer è chaque fois, en peu comme un carabine à plomb à la foire.

Le fusil est numéroté, il vous est affecté pour tout votre séjour dans le régiment. Il est là dans votre chambre enchaîné avec les armes de vos camarades de chambrée. Il doit toujours être propre. Dans l’infanterie, ce qui compte le plus ce sont les pieds, les chaussures et les fusils. Le mas 36 possède une baionnette longue et effilée en forme de cruciforme installée dans un logement situé le long du canon.

Voilà le MAS 36

Demain nous verrons le parcours du combattant

Mais le soir il pense quand même à sa vie passée, à Muriele, qu’il a connu en vacances cet été et qui ne correspond plus avec lui, elle a sa vie. La jeune fille est à TREVES en Allemagne pur un séjour linguistique. Muriele lui manque plus jamais il ne la reverra, pourtant les gens qui s’aiment devraient pouvoir se retrouver. En novembre 67 on ne téléphonait pas comme aujourd’hui me dit il

 

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