Novembre 1967, il effectue ses classes, il souffre physiquement et moralement. Pourquoi? Il n’a pas été préparé à cette vie aussi active que variée. Certainement élevé comme un petit garçon, protégé, sans soucis, il se rend compte que son physique n’est plus un atout, ne le protège de rien, et que dans cet univers tout le monde est fort physiquement. Lui qui était bon, devient normal.
Il ne parlera plus de Muriel, ce n’est pas le but de son histoire, si un jour elle lit ce site, elle se rappellera cette jeune fille d’ORLEANS rencontrée dans un camp de vacances EDF de la dune du Pylat, peut être qu’elle se reconnaîtra et que par mon intermédiaire, elle lui adressera un message sous forme de commentaire.
Le parcours du combattant est l’épreuve sportive militaire qui est la référence du sportif. Il sera par la suite un spécialiste de cette épreuve quand il aura acqui les techniques de passage des obstacles.
Il mesure seulement 500 mètres mais est jalonné d’obstacles parfois hauts à franchir ou « coupe pattes » pour faire souffrir. C’est l’échelle de corde qui ouvre le bal, 5 mètres environ à monter, et redescendre de l’autre coté. Suivent des barres dessus dessous, des coupes jarrets , du ramper, des plot comme de pilotis dans l’eau qu’il faut enjamber comme pour passer une coupure d’eau, une poutre, une planche située à 2mètres du sol qu’il faut enjamber, une échelle de rail de 5 Mètres, puis des obstacles dit de récupération, comme un petit muret ou un bosse. La fin de parcours est physique, un mur lisse à franchir, une fosse, une grande girafe en béton à franchir et enfin des fosses anti chars. Le tout est parcouru chronométré. Au meilleurs de sa forme plus tard il le courrera en moins de 5 minutes.
Le chef fait des démonstrations pour expliquer les méthodes de passage. Lui saute à pied à pieds joints de l’échelle de rail tout en expliquant que cette méthode est autorisée pour les militaires déjà aguerris et connaissant parfaitement les techniques du parcours. Il lui faudra quelques mois pour être bon sur ce parcours.
Demain, nous ferons connaissance avec l’environnement du militaire à Verdun, l’adjudant de compagnie et le service de semaine.